Apsara & Colibrius (titre provisoire) Projet 3D 2024
Dans la mythologie Hindoue les Apsaras sont des nymphes.
Originaire d'Asie centrale et de la vallée de l'Indus l'Hindouisme est la plus ancienne des religions.
A des siècles d'écart et en des lieux bien différents, la similitude avec la mythologie grecque est troublante.
Zeus et Indra se sont-ils concertés ?
Indra est le roi de tous les dieux et le plus puissant d'entre eux, comme Zeus, son homologue de l'Olympe.
Indra est le dieu du ciel, de la foudre, de l'atmosphère, des orages, de la pluie, il est aussi considéré comme le dieu de la fertilité par l'eau qu'il apporte à la terre. Il occupait une place importante dans le panthéon hindou mais graduellement il a perdu sa position dominante au profit de Vishnou et Shiva.
Les aventures d'Ulysse avec Circé, Calypso et Nausicaa pourraient avoir été écrites en Sanskrit tant ces personnages mythiques grecs et hindous transgressent les règles qui s'imposent aux simples mortels en s'approchant des dieux et, dans un même mouvement libérateur, s'affranchissent des barrières sociales et parfois morales.
La langue indo-européenne, de la famille indo-aryenne, est encore parlée dans quelques villages par une minorité.
L’Inde revendique le sanskrit comme preuve de la pérennité de sa culture.
Or, il apparaît désormais que les plus anciennes traces de cette langue dite "morte" se trouvent au nord-est de ...Damas, en Syrie. (Elle sera " morte " lorsque plus personne ne la parlera, ni ne l'écrira - ce qui n'est pas le cas)
Le mythe grec de Circé, d'origine orientale, existait déjà dans la Babylone des XVIIIe et XVIIe siècles avant J.-C (l’épopée de Gilgamesh - aller à : 5- Circé la nymphe magicienne, pourquoi céder à un simple mortel ?)
La porosité des frontières idéologiques et religieuses, suivant les gandes routes marchandes entre l'Asie, l'Orient et l'Occident méditérannéen ressurgit désormais.
" Reliant Xi’an, ancienne capitale impériale chinoise de la dynastie des Han, à la Rome antique dès le début du IIe siècle avant notre ère, puis délaissée progressivement après l'ouverture de la route des épices par l’Europe, la « route de la soie » ainsi que l’a baptisée le géographe allemand Ferdinand von Richthofen au XIXe siècle, est un ensemble de routes commerciales, terrestres et maritimes, qui reliaient l'Asie, l'Afrique et l'Europe, une passerelle entre les civilisations d’Orient et d'Occident, une voie privilégiée pour la communication des idées politiques, philosophiques, culturelles et religieuses et pour la diffusion des progrès scientifiques."
(Les routes de la soie et les échanges entre l’Orient et l’Occident de l’Antiquité à nos jours », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 02 mars 2021, https://calenda.org/849548)
Les dieux des différentes croyances se seraient-ils déjà rencontrés en Orient pour se partager le monde, comme le font les grandes puissances de nos jours ?
Un G20 avant l'heure des hommes ?
La comparaison s'arrête là.
Les maîtres de notre temps, ne peuvent pas se substituer à Zeus et Indra et ne maîtrisent aucune Apsara.
Les Apsaras deviennent les compagnes des rois ou des héros particulièrement méritants.
Auquel cas, comme dans l'Odyssée d'Homère, si vous avez l'âme d'un héros, sachez que les Apsaras peuvent changer de forme à volonté et lorsqu'elles se montrent à vous, malheur à celui qui refuserait de leur céder.
Elles le rendraient fou ou le feraient dévorer par les bêtes sauvages obéissant à leur voix.
A l'inverse leur amant humain gagne parfois l'immortalité après une série d'épreuves initiatiques. Comme chez les grecs.
Ulysse s'est unis à trois nymphes, dont Circé, qui lui a montré le chemin du retour et s'est aussi éprise de lui.
Mais pour les autres mortels de l'Odyssée, compagnons du roi mycénien...aucun n'est revenu.
N'est pas Ulysse qui veut.
La mythologie dans l'antiquité ne connaissait pas nos frontières.
Occident, Orient, Asie, Amériques, Afrique, peu importe.
Même si ces nymphes ont une position sociale bien différente dans la mythologie de celle qui résulte de l'enfermement des femmes du monde réel dans des castes immuables.
Le terme « Apsaras » dans l’ancien sanskrit signifie « danseuses célestes ».
Les origines de leurs danses lentes, fluides et sensuelles se trouveraient en Inde.
Le mythe exprime la fascination engendrée par leurs danses subtiles, à une telle intensité que les mortels mais aussi les divinités, ne pouvaient résister à ces charmes graciles.
Les danseuses et danseurs recouvrent les murs de l'imposant site minéral d’Angkor et de la ville antique d’Angkor Thom. Eblouissant.
Le plus célèbre roi Khmer de la période angkorienne, Javayarman VII (XIIe siècle), aurait d'ailleurs succombé à tel point à cette légèreté céleste qu'il aurait eu à sa cour plus de trois mille danseuses Apsara (les "Bananarama" et les "Spice girls" peuvent aller se rhabiller).
La danse des Apsara est une partie essentielle de la culture Khmère qui remonte au VIIe siècle et de nos jours une danse traditionnelle qui est un ambassadeur du charme de la culture ancestrale du Royaume du Cambodge.
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Philippe PETRETO
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