A la fin de l’Âge du Bronze,
entre 1700 et 1400 av. J-C
apparaissent sur le plateau de Cauria les remarquables et martiales statues-menhirs armées. Leur face représente un corps de guerrier, portant probablement un casque à cornes, aujourd'hui disparu (emplacement de trous sur le sommet du crâne).
Ils arborent une longue épée
de type Mycénien (A ou B)
en travers du torse et parfois
un poignard de style identique au côté. Outre un vêtement s'apparentant à un pagne, sous les deux mains, parfois représentées sommairement sur les hanches. Leur dos fait figurer clairement un phallus, symbole de force.
Une quantité remarquable d'épées (environ 30) a également été mise au jour dans une grotte près de la tombe S. Iroxi en Sardaigne, datées aux environs de 1600 avant JC.
La composition du matériau est la même que celle de l'échantillon de Beth Dagan, en Israël.
C'est également en Egypte, entre la fin du règne d’Aménophis III jusqu'au du règne d’Ay que les Peuples de la Mer sont relevés comme étant omniprésents en méditerranée (Lettres d'Amarna - 1386 à1321 av. JC).
La majeure partie de ces rapports diplomatiques date du règne d'Akhenaton, le pharaon monothéiste.
Parmis les groupes ethniques désormais classés comme « Peuples de la Mer » mentionnés dans les lettres d'Amarna, figurent les Shardanes, les Danuna et les Lukka.
Ainsi, ces deux sites voisins de quelques centaines de mètres, ont vu se succéder du néolithique jusqu'à la fin de l'âge du Bronze des modes d'occupation forts différents, agricoles, pastoraux, de taille de pierre, cultuels et figuratifs guerriers. Ces derniers étant concomitants à l'expansion des "Peuples de la Mer", référencés par les égyptiens en mer Egée et au Proche Orient.